chajekat

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Santiago: du 7 au 12 mars 2010 (alors contentes les vieilles...)

Santiago, 6 millions d'habitants

ne nous emballera pas autant que sa capitale voisine, Buenos Aires, mais nous permettra tout de même une bonne immersion citadine qui nous avait un peu manquée…

Popo garé dans le parking de l'hôtel, nous irons explorer poussette en main le centre, et plus,

mais nous trouverons beaucoup de portes fermées pour cause de restauration suite au terremoto.

Bien heureusement les sites majeurs seront ouverts comme par exemple:

-          la cathédrale Metropolitana (ici, sa crypte) sur la Plaza de Armas, lieu de fondation de la ville;

-          la basilique La Merced;

-          le centre culturel estacion Mapocho, ancienne gare dont l'architecture métallique fut construite au Creusot;

      -     le palais présidentiel La Moneda (nous assisterons à la passation de pouvoir le lendemain de notre visite à la TV), bien moins élégant que celui de Buenos Aires; mais émouvant par son histoire honteuse;

-          mais surtout l'incontournable musée des arts précolombiens qui recèle des trésors de culture indigène, comme cette statue mexicaine articulée datant de plusieurs siècles avant JC;

ou ce masque funéraire daté de 1500 avant JC;

ou ces momies chiliennes (chinchiros) les plus vielles du monde puisque de 2000 ans plus anciennes que les fameuses égyptiennes;

et encore ces géants chiliens (mapuches) posés sur les sépultures.

Un autre site majeur fut la superbe maison de Pablo Neruda, la Chascona (ou l'ébouriffée, surnom de sa dernière femme Mathilde).

Malheureusement, je n'est pas de photo d'intérieur (interdite) mais ce fût un enchantement: estampes japonaises, tableaux entre autre de Rivera et Léger, superbes moaïs et poupées russes, et des bars, beaucoup de bars en zinc, bois…et  Jérome se jettera dans sa littérature le soir même…

 

Le plus agréable fût finalement de se promener dans les différents quartiers: les rues sont entièrement sectorisées avec la rue des opticiens, celle des photographes, celle des voyantes…

Nous avons également déambulé dans les marchés populaires,

les quartiers branchés (mummm que c'est bon d'entendre un vieux tube de la mado repris en castillan) avec ses bars,

et ses restos


Santiago nous a également plongé dans l'histoire politique du pays:

-          Allende droit comme la justice: no comment

-          petite visite au cimetière général avec le discours de ce dernier figurant devant sa tombe avant son "suicide-assassinat américano-pinochiste" le 11 septembre 1973

et l'immense mûr des disparus

et tombes des dissidents, tombés sous la dictature, inaugurés en 1994.

 

Ce sera essentiellement dans les quartiers pauvres plus éloignés du centre que nous verrons les dégâts causés par le tremblement de terre (200 morts dans le barrio brasil): des trottoirs jonchés de débris de pierre, des façades d'églises multi centenaires n'ayant pas résistées,

et ses habitations écroulées.

 

 

Chose promise, chose due, nous irons la veille de notre départ chez nos amis santiaguinos rencontrés sur Chiloé, dans un quartier périphérique:

fiesta une bonne partie de la nuit avec la famille

popo garé dans une résidence très sécurisée pour une dizaine de jours; réveil très matinal, la tête dans le cul, direction l'aéroport rouvert il y a peu mais ressemblant plus à un décor de mariage qu'à un aéroport.

4h30 de vol plus tard, nous voilà sur l'île de paques, une toute autre ambiance……..

 

 

 

 

 

 



08/04/2010
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