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De Sajama à La Paz

Article coécrit par Kat et Jé. Une première!

 

Tambo quemado, poste frontière bondé de camions vite passé, visas de 3 mois en poche,

nous allons désormais devoir nous réadapter à un nouveau pays, des cultures différentes. Une dernière côte à 4800m et nous voici véritablement en Bolivie.

Notre 1ère impression: partout, au moins une personne ou une maison, perdus au milieu de rien… changement radical avec l'Argentine et le Chili où l'on pouvait resté plusieurs jours sans croiser personne.

Puis nous arrivons à Sajama. C'est un parc national, faisant ainsi suite au parc Lauca. Village sympathique, au pied du volcan du même nom, 6550m et plus haut sommet bolivien;

la rencontre d'une famille tout aussi sympathique

(et de son sympathique animal domestique).

 

Nous passerons de sublimes moments, notamment dans les termes où l'eau va de 38° à 40°,

avec pour tout panorama les 3 volcans enneigés (Parinacota, Pomerape et Sajama), les plus belles termes que l'on ait faite jusqu'à lors…,

d'autant plus que c'est dans ce cadre que Charlotte apprendra pour la première fois à nager (avec les brassards!) non sans ne pas prendre une vingtaine de fois la tasse de cette eau bolivienne…

On appréciera également beaucoup les heures passées aux geysers,

où nous nous laverons dans la rivière, glacée en amont, mais à 37° après avoir reçu les affluents provenant des geysers;

 

et nous y ferons la cuisine...

Lamas et alpagas de tous côtés,

par contre aucun animal sauvage comparativement au parc chilien voisin mais des paysages magiques.


L'étape suivante est le village de Curahuara de Carangas; nous y arrivons en pleine festivité,

gros marché où l'on achète des légumes inconnus de nos papilles (il faut bien goûter de tout…ou presque). Repas dans un bouiboui dont la salle fait bien 9 m², pour 3€ en tout… (ici, du lama, des patates déshydratées et un légume sans goût non identifié).

On est bien en Bolivie, les indiens mangent avec les doigts, et la cuisinière a toutes les peines du monde pour nous trouver 2 fourchettes!

D'ailleurs comment reconnaître une bolivienne? Voici notre 1ère approche: un chapeau melon qui tient par on ne sait quel mystère, des nattes jusqu'aux fesses,

un très fort bassin accentué par une bonne dizaine de jupons, une espèce de tablier bleu dont on n'a pas bien compris l'utilité, des chaussures en pneu;

sans oublier les aiguilles à tricoter qu'elles se trimballent comme d'autres un sac à main.

Certaines choisiront un vrai sac "à main" pour faire leurs emplettes…

Nous ferrons connaissance avec le système de justice de ces petits villages boliviens: la justice est avant tout populaire, et appartient aux hommes aux ponchos verts qui distribuent la coca.

Ce pouvoir change de mains toutes les années et passent par toutes les familles.

Le spectacle se poursuit avec la superbe église du village, surnommée la Sixtine de l'altiplano.

Une église incroyable, couverte de fresques d'une richesse époustouflante…

Deux détails amusants: une cène avec des pastèques et des bananes;

une naissance de Jésus avec des lamas plutôt que des dromadaires…

Parinacota nous semble à présent bien fade. Un vrai chef d'œuvre.


Nous nous rendons enfin à La Paz, 3j avant l'arrivée de mes parents. Sur la route, nous admirons les chullpas, anciennes tours funéraires indigènes où les momies étaient abritées.

Grosse galère pour arriver à l'hôtel camping Oberland, en passant par la vallée de la lune dont les déviations nous feront arriver de nuit, en étant tracté à 2 reprises…

2j intensif de ménage de popo et un dimanche passé dans le centre où nous croiserons plusieurs défilés

et fêtes

où la danse

et l'alcool coulait à flot, autant chez les hommes

que chez les femmes…

Une très bonne ambiance…

 

 

 



24/07/2010
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