Arica a Sajama
Article écrit par Jé!
Arica, dernière escale dans une grande ville chilienne, à
entièrement faite de fer, par G. Eiffel,
ainsi que l'ancien bâtiment des douanes, toujours de notre Gustave national;
ses bâtiments coloniaux
et des promenades sympas dans les rues piétonnes. On en profite également pour changer des pesos en bolivianos (tiens-tiens, on dirait qu'on va enfin changer de pays…) et surtout pour faire le plein de produits "occidentaux"qu'on ne trouvera pas par la suite. On se fera enfin remplir le gaz, par des gens super sympas et en plus rapidement et gratuitement!
Le clou de notre visite sera sans conteste le musée archéologique,
véritable bijou, dans lequel on passera toute une après-midi, notre préféré du pays, devant celui des arts précolombiens de Santiago. Une salle entière de momies,
histoire des différentes civilisations, de la vallée à l'altiplano, en passant par la précordillère.
Excellent. On gardera un bon souvenir d'Arica, sa plage super pour les bivouacs
et la ferveur des habitants pour la "roja", qui fait bonne impression à la coupe du monde.
On part ensuite direction les montagnes, sur la superbe ruta 11, en admirant au passage géoglyphes et pétroglyphes.
Un arrêt camping (ça faisait longtemps…) dans une communauté "hare krishna" des plus loufoques.
Nous attend ensuite une sacrée montée bitumée,
joli paysage parsemé de cactus candélabres,
de jolis villages
et leurs vieilles églises
ainsi que d'anciens témoignages indiens tel que ce pukara (forteresse du XIIème).
Première halte acclimatation à Socoroma, à
Supers bivouacs à côté de l'église du village,
60 habitants en ce moment.
Ambiance du bout du monde, culture principale de maïs,
maisons en adobe,
toutes ayant un poulailler ou un parc attenant, empli de cochons, moutons et autres.
Changement radical, autant au niveau des paysages que des gens extrêmement accueillants (mais totalement hermétique à la moindre photo…). Ici, ce sont des indiens aymaras qui peuplent les villages, jusqu'à la frontière et au-delà.
Après cette très agréable pause, nous roulons quelques
Village moins charmant que le précédent en dehors de sa charmante église,
on en profite pour se reposer,
et goûter à nos 1ers matés de coca que tous nous conseillent pour une meilleure acclimatation…
J'aurais la chance de ne pas assister à la débâcle française…
Nous reprenons la ruta 11, superbe, nous admirons à
vigognes,
lamas,
et alpagas)
paîtrent dans les "bofedales", sortes de marécages présents dans le bas des vallées.
Enfin, Parinacota, son église du XVIIème
aux fresques sympas (2 détails "amusants": les bourreaux du Christ ne sont pas romains mais espagnols…
et seules les femmes vont en enfer…);
ses habitants moins car on nous refusera l'accès au 220 V, même contre rétribution pécuniaire. On ira chercher notre accès chauffage plus haut, à la frontière bolivienne… Les douaniers nous offrirons le 220 V (nuit à -25°, grand besoin du chauffage à
Nous avons ainsi traversé le parc Lauca,
un parc exceptionnel dominé par ses 2 volcans jumeaux, le Parinacota (6350m) et le Pomerape (6250m);
une faune de toute beauté, des milliers de vigognes,
des nandous beaucoup plus gros qu'en Patagonie,
nos premières viscaches (comme des lapins, avec d'énormes queues).
Enfin, le lago Chungara, d'après les chiliens le plus haut du monde (4500m). Paradis des oiseaux,
incroyables couleurs,
avec en fond de toile le volcan Parinacota qu'on a l'impression de toucher, et son voisin bolivien Sajama, un peu plus loin.
Quel lieu magique!
Nous quittons à regret le Chili, tant cette dernière étape fut riche et belle.
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