chajekat

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1). d'el calafate à el calafate...: du 28/12/09 au 12/01/10

Passage de la frontière chilienne, en route vers le frontière argentine dans le no man's land habituel de quelques dizaines de km, popo n'accélère plus…

Vu qu'il y a quelques semaines, le carburateur de popo avait été décrassé par Éric, jé s'acharne à tester les 2 vis (ralenti et richesse) mais popo ne veut rien savoir. Bref, il est 19h, on a le choix de retourner au Chili ou d'avancer tant bien que mal vers l'Argentine, bien moins cher et aux habitants bien plus sympas…On choisi donc la 2ème option, et là, par chance, à quelques mètres de la frontière, une estancia. On nous accueille très gentiment en nous proposant d'attendre le mécano de l'estancia avec une bonne soupe de cordero. Puis le diagnostic est rapidement tombé: c'est le disque d'embrayage…Il nous propose donc une chambre (que l'on déclinera) et de nous remorquer le lendemain jusqu'à la 1ère ville la plus proche, Rio Turbio, à 40km. Remorquage inoubliable : j'ai jamais eu aussi peur de ma vie, 80 km/h, que des virages, des montées et des descentes


, puis réparation rapide dans l'après-midi par 2 garagistes pourris aux allures de gangsters.

Le lendemain matin, on fuit cette ville fantôme en direction d'El Calafate et d'un des gros objectifs du voyage, le perito moreno…à peine arrivé, on ne peut plus passer une seule vitesse à part la marche arrière….On commence un peu à déchanter quand, gros coup de bol, on croise notre sauveur, ERICCCCCCCC.

Reréparation tout le lendemain et encore un grand merci à ERICCCCCCCC.

Arrivés donc au 31 décembre, nous sommes fin prêt à aller voir le célèbre glacier, mais pas n'importe comment, on veut dormir à côté, histoire d'être bercé par ses craquements et autres explosions. Il est 22h quand on arrive au parking où l'on file aux passerelles toutes proches, foie gras et champagne dans le sac pour fêter la nouvelle année comme il se doit.


Réveillon dans un cadre exceptionnel: un glacier d'un bleu inouï, de 60m de haut en moyenne, 5km de large et une trentaine de long…juste à quelques mètres. Nous y restons 2 jours et 2 nuits à l'observer



, et à attendre qu'un bloc de glace tombe dans un gigantesque brouhaha



On continue notre route en passant quelques jours au lago roca, toujours situé dans la partie sud du parc des glaciers,


, avec en toile de fond le perito, les sommets enneigés, les condors, et encore des moufettes


Puis direction un autre fief de la rando: El Chalten et le mythique Fitz Roy.

A peine arrivés, nous enchaînons (toujours à 12h) sur la grosse rando de 25km, 1500m de dénivelé et annoncée de 9h pour aller admirer la laguna de los très au pied de la célèbre montagne.


On rentrera au crépuscule, les sentiers rien que pour nous


, et Jé y laissera un genou: nous arrêtons là les rando pour le moment…

Qui dit repos forcé, dit forcément très bel hôtel et nous en profitons pour couper tifs, poils…

Nous voilà donc reposés pour un tournent du voyage (surtout pour popo) : le millier de km de pistes devant nous (ruta 40 et carreterra austral côté chilien) vers le nord et on espère, le soleil.

Les 1ers km de  ruta 40 (ou panaméricaine) paraissent "tranquilles"


, des paysages à la hauteur


, quand 50 km plus loin, une des rares voitures croisées (forcément 4/4) nous envoie en pleine face (=pare-brise) un superbe caillou: pare brise en mille morceaux que l'on fera tomber à coup de pied


Réflexion, cette fois-ci, nous ne sommes plus dans un no man's land mais tout comme (le désert) : on retourne donc au dernier village (une des rares station essence de la route et quelques maisons)


, et là on nous dit que l'on a le choix entre:

-          Comodoro Rivadavia à 800 km (dont 300 de pistes)

-          Rio Gallegos à 600 km

-          ou retourner à El Calafate où nous étions il y a 10 j, à 300km, où là, il y a un aéroport et donc on pourra se faire livrer; option que l'on choisit…

Dommage car, justement à la station essence, on croisera gwen et cie, 15 minutes, car il est plus de 19h.

Cheveux dans le vent, anorak, lunettes de soleil, on part donc vers le sud…

On est vendredi soir; le lendemain, le vitrier nous expliquera que ce n'est pas possible de remplacer notre pare-brise dans toute l'Argentine car le modèle n'existe plus, ou plutôt n' a jamais existé…Nos choix: du plastique ou un miracle…

On a le week-end pour choisir…week-end de rerepos forcé à l'hôtel et achat de genouillère…

Suite au prochain épisode…

 

A tous les lectrices, lecteurs, cousines, cousins, sœur et frère, mamis, papis, mémés, pépé, amies et amis et autres:

un grand merci pour les messages et surtout une très bonne année remplie de vos rêves les plus fous

 



11/01/2010
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