chajekat

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Du paso del agua negra à ...

Dès le petit matin, après la frontière, pourtant encore hauts en altitude, les 1ères vignes dessinent de délicieuses courbes aux creux des montagnes.

Nous arrivons en effet dans la vallée de l'elqui, réputée pour produire le pisco, boisson nationale par excellence.

Tout le paysage est découpé de façon très géométrique par des filets protégeant les vignes,

le raisin sèche,

la vallée est occupée par de multiples villages typiques spécialisés dans la reproduction de céramiques diaguitas (indiens qui habitaient dans la vallée),

aux maisons d'adobe,

et où l'enfant du pays et poétesse Gabriela Mistral, 1er prix Nobel de littérature d'Amérique latine, est mis à l'honneur un peu partout.

Nous irons visiter son musée,

la plus ancienne distillerie chilienne (los nichos),

et nous tomberons sur une communauté de déjantés…

Car, sans le savoir, nous arrivons dans le centre énergétique de la planète…nous rappelant fortement Auroville…

Quelques bonnes soirées en perspective…On a eu beau chercher des soucoupes volantes, on n'en a pas vu…

En plus donc d'être le lieu d'atterrissage privilégié des martiens, les conditions lumineuses ont permis l'installation des plus grands observatoires astronomiques du monde, le plus souvent nord-américains et européens. Nous irons en visiter un permettant l'accès aux touristes (photo prise à travers la lunette d'un télescope,…non, je n'ai pas acheté un nouveau zoom…)

On a eu beau chercher les martiens sur Mars, on n'en a pas vu…mais on a pu observer des nébuleuses, les anneaux de Saturne…

Dans cette vallée où tout semble possible, nous avons mangé également dans un resto au concept original de fours solaires.

 

Nous voilà arrivés au niveau de la mer dans la ville coloniale de La Serena, 150 000 hab.,

ville sympathique et rapidement visitée, avec ses nombreuses églises dont les plus anciennes du Chili

et son intéressant musée archéologique avec ses têtes réduites d'indiens d'Equateur, ses momies, ses poteries diaguitas,

et sa salle pascuane où nous retrouverons même un moai perdu loin de son île…

Touchant La Serena, nous avons beaucoup aimé le port de Coquimbo avec ses pélicans,

sa cocccineria avec d'excellents fruits de mer,

mais surtout ses otaries

très peu agiles car totalement gavées quotidiennement par les restes des pêcheurs…

Mais Coquimbo n'est pas simplement un port, nous y verrons:

    - notre 1ère mosquée depuis le début du voyage, très récente et parrainée par M6 pour la paix des peuples;

   - un étonnant monument tout aussi récent mais déjà très vénéré, la croix du IIIème millénaire, immonde croix en béton de plus de 90m de haut, perchée sur un promontoire et construite en un temps record pour JPII,

d'où la vue du sommet sur la baie est superbe,

avec en prime les vols de gros rapaces non identifiés;

   - et la plus jolie église que l'on ait vu depuis le début du voyage, l'église de Guayacan,

dessinée et préfabriquée par Eiffel, entièrement métallique. (Je n'en avais jamais vu de telle…à part une tour et des ponts, ma "culture Eiffel" s'arrête là.)

 

Cap au sud pour notre RDV chauffagiste de Concon à 400 km de là…par d'abord la route du bord de mer nous faisant passer par des petits ports de pêche,

la route est bonne,

les cactus sont en fleur.

La route se fera rapidement dans la journée avec une halte dans un très bon restaurant perdu au milieu de rien, à Barraza, avec les meilleures empanadas du pays (aux crevettes de rivière!).

Le lendemain matin, à une vingtaine de kilomètres de Concon, 50m après avoir démarré, une forte odeur de brulé se fait sentir puis la fumée sort de dessous mes fesses (la batterie moteur…): en fait, un cable de l'allume-cigare a brûlé…la batterie ne veut plus démarrer mais démarrera grâce à notre batterie auxiliaire.

Plus de peur que de mal, mais quand même pas mal de peur. On prend la décision de reporter notre RDV chauffagiste et de profiter de la proximité de Santiago à une centaine de kilomètres pour faire faire les réparations de popo que l'on a laissé en suspend, même si on ne sait pas trop s'il y a un rapport…On téléphone à des contacts que nous avez laissé Béto à Mendoza, un garagiste vieux VW est disponible, les pièces de rechange aussi. On file.

La route pour Santiago fût difficile, surtout quand jé a allumé les feux dans un tunnel et que l'on a entendu une explosion dans le moteur. Bref, on ferra la fin de la route avec l'extincteur à portée de main, feux éteints (ici, les codes sont obligatoires). Arrivés à bon port, on refile popo au garagiste, Jaime, qui en a pour… 7j…

3ème round à Santiago, nous filons à notre QG ie notre hôtel d'avant l'île de Pâques avec sa suite de 50m carré (je sais pas l'écrire sur l'ordi); ne voulant pas s'incruster chez Jorge ni chez Jaime qui nous propose gentiment de rester la semaine chez lui, sa femme et ses minots…

Arrivée à notre hôtel hyper central, nous passons une bonne soirée dans un de ces restos santiaguineros, contents d'avoir refilé le cadeau.

Nous sommes lundi 26 avril.

 

 

 

 

 



17/05/2010
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